Dans un contexte de stabilisation de la situation économique en Russie, les investisseurs ont fait preuve de plus de confiance dans le succès des fonds placés dans les actifs russes. Ainsi, en 2019, les investissements étrangers dans les compagnies nationales ont cru de 49,5% (20,9 milliards de dollars) par rapport à l’année précédente, ce qui représente un record pour la période de l’après-sanctions, informe le journal RBC, s’appuyant sur un rapport établi par la compagnie d’audit KMPG.
Le volume des fusions & acquisitions (Fusac) a connu une hausse de 21,5%, pour s’établir à 63 milliards de dollars. Une part importante (34%) de ce volume représente par ailleurs les transactions relevant du secteur pétro-gazier, notamment le GNL. En 2018-2019, le moteur clef du marché russe des Fusac sont devenues les ventes au français Total, au chinois CNPC et au japonais Mitsui de parts dans le projet Arctic LNG-2 de NOVATEK.
Comme le précise le journal, KMPG prend en compte toutes les transactions avec participation russe conclues ou annoncées en 2019.
D’après les analystes de la compagnie, les étrangers ont remarqué que l’économie russes s’était adaptée avec succès aux sanctions et avait su surmonter sa dépendance aux prix élevés du pétrole, ce qui rend les placements de fonds dans les actifs russes plus prévisibles.
Dans cet autre article, nous vous annoncions que la Russie avait été le principal acheteur d’or monétaire en 2019.