Drame du SSJ-100: la thèse de l’évacuation retardée par d’autres passagers ne trouve pas d’appui

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Les informations selon lesquelles l’évacuation des passagers de l’avion Superjet 100, qui a pris feu le 5 mai en se posant d’urgence à l’aéroport Cheremetievo de Moscou, aurait été retardée par des passagers soucieux de récupérer leurs bagages à main, ont été infirmées.

Outre les passagers qui, dans leurs témoignages, ont réfuté ces faits, une source policière a souligné dans un commentaire à l’agence TASS qu’une vérification de l’information avait eu lieu et que cette thèse relayée par une série de médias n’avait pas trouvé de fondements.

D’après cette source, la plupart des passagers assis dans la queue de l’avion, partie qui a immédiatement été en proie aux flammes, n’avaient pratiquement aucune chance de s’échapper.

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« Ils n’ont même pas détaché leurs ceintures, ils ont péri intoxiqués par les produits de combustion, assis dans leur fauteuils », cite l’agence TASS son interlocuteur.

Le 5 mai au soir, un avion de la compagnie Aeroflot à destination de la ville de Mourmansk a dû demander un atterrissage d’urgence peu après son départ de l’aéroport Cheremetievo. 28 minutes après son décollage, l’avion a ensuite effectué un atterrissage brutal, prenant feu. Tandis que 37 personnes ont réussi à quitter l’appareil, 41 autres y ont perdu la vie. Le Comité d’enquête de Russie a engagé une investigation, plusieurs pistes sont évaluées, dont une erreur de pilotage.

Dans les vidéos tournées sur les lieux, plusieurs passagers figurent avec leurs sacs à dos. S’est donc rapidement propagée dans les médias une rumeur selon laquelle l’évacuation aurait été retardée par la récupération des bagages.