La hauteur moyenne des villes russes a été doublée depuis l’époque soviétique, avancent les analystes du site d’annonces immobilières Cian suite à l’étude de l’évolution du nombre d’étages dans les édifices résidentiels de construction récente.
En effet, dans les cités de plus de 300 000 habitants, les bâtiments érigés durant l’URSS disposaient en moyenne de 5,7 étages, contre 12,6 pour ceux construits de nos jours.
Par ailleurs, même par rapport aux décennies 1990 et 2000, ce taux est 52% plus élevé, étant passé de 8,3 à 12,6. Dans les villes de plus d’un million d’âmes enfin, ce chiffre se porte même à 15,1, soit 20% de plus que dans l’ensemble des grands points de peuplement du pays.
À noter que les championnes en la matière sont Moscou (20,5 étages), Vladivostok (Extrême-Orient, 19,4 étages), Ekaterinbourg (Oural, 17,4 étages) et Krasnoïarsk (Sibérie, 17,1 étages). Ville d’histoire et à l’architecture plus conservatrice, Saint-Pétersbourg enregistre quant à elle un taux de 14,6 étages.
Si la hauteur des édifices croît en Russie, le pays est avant tout célèbre pour ses constructions à la longueur vertigineuse. Un phénomène sur lequel nous nous penchons dans cet autre article.