Comment un général de la Grande armée est devenu héros russe de la guerre contre… Napoléon!

Domaine public
En 1812, durant la campagne de Russie, le général de brigade Antoine-Henri de Jomini a servi comme gouverneur de Wilna, puis de Smolensk. C’est non sans contribution de ce Suisse que les restes de la Grande Armée ont réussi à quitter en novembre de cette même année la Russie.

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En mai 1813, Napoléon a décroché une victoire dans la bataille de Bautzen et le rôle de de Jomini dans ce succès n’est pas à sous-estimer. Pour ses mérites, ce dernier espérait être promu au grade de général de division, mais son ancien rival, le chef de l’état-major de l’empereur Louis-Alexandre Berthier, l’en a empêché.

Indigné, le Suisse décide alors de changer de camp. Encore en 1810, il avait déjà souhaité se mettre au service du tsar Alexandre Ier, mais Napoléon ne l’avait pas alors laissé partir. En août 1813, lors dudit armistice de Pleiswitz, il a toutefois réalisé ses projets.

Le souverain russe a chaleureusement accueilli Antoine-Henri, lui a accordé le grade de général-adjudant et l’a rallié à la planification des opérations militaires des alliés. Membre de la Svita (suite du tsar), il a ensuite participé au travail de congrès de paix après la chute de Napoléon.

Ce Suisse a apporté une inestimable contribution au développement de la science et à l’enseignement supérieur militaire dans l’Empire russe. Il est par ailleurs devenu l’un des fondateurs de l’Académie militaire impériale (aujourd’hui, l’Académie militaire de l’état-major général des forces armées de la Fédération de Russie).

Son portrait fait partie de ceux couvrant les murs de la Galerie militaire du Palais d’Hiver, à Saint-Pétersbourg, ornée de tableaux de 332 généraux ayant participé à la Guerre patriotique de 1812 et à la campagne étrangère de 1813-1814.

Dans cet autre article, découvrez pourquoi Napoléon n’a pas réussi à faire sauter le Kremlin de Moscou.

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