Le dernier survivant russe du régiment Normandie-Niémen n’est plus

Histoire
ERWANN PENSEC

Le vétéran Valentin Ogourtsov s’est éteint le mercredi 27 octobre, à Iaroslavl (250 kilomètres au nord-est de Moscou), à l’âge de 95 ans. Il était le dernier survivant russe du légendaire régiment de chasse Normandie-Niémen, symbole de l’amitié franco-soviétique dans l’adversité contre l’Allemagne nazie.

Né dans cette même cité en février 1926, c’est à 17 ans seulement, en 1943, qu’il avait intégré la célèbre escadrille, au sein de laquelle il deviendra le mécanicien des pilotes Yves Mourier (1912-1948) et Georges Henry (1920-1945).

Démobilisé en 1951, il s’engagera alors dans des études de médecine, ce qui lui permettra de se hisser ultérieurement au poste de chef du service gynécologique d’un hôpital de sa ville natale.

Il était le détenteur de nombreuses distinctions, notamment de l’ordre national français de la Légion d'honneur et de la Médaille d’Or de la Renaissance Française, ainsi que de l’ordre d’Alexandre Nevski.

Pour rappel, côté français, le dernier représentant de cette unité militaire emblématique était André Peyronie, décédé en décembre 2019.