Un Jour dans l’Histoire: début de la bataille de Moscou

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« Grande est la Russie, mais il n’y a nulle part où battre en retraite – en arrière Moscou ! », ces mots furent répétés au cours de l’automne 1941 par les soldats soviétiques sur le front de Moscou. Leur mission lors de ces farouches combats était de protéger la capitale des assaillants nazis.

Le 30 septembre au matin, la 2ème unité de blindés du général allemand Heinz Guderian attaqua les positions des 50ème et 13ème armées soviétiques, à 150km de Briansk (347km au sud-ouest de Moscou). Deux jours plus tard, le 2 octobre, plus au nord, dans le district de Spas-Demensk, 2 autres unités blindées allemandes menèrent une offensive : la 3ème unité du général Hermann Hoth et la 4ème du général Erich Hoepner.

C'est ainsi que s'ouvrit la série d'affrontements que l'historiographie soviétique, puis russe, retiendra sous le nom de Bataille de Moscou, tandis qu’en Occident elle est plus connue comme Opération Typhon.

À la différence de Napoléon, qui avait en 1812 pris la ville « de front », les Allemands l’assaillirent par le Nord et le Sud. Ils s’emparèrent des villes soviétiques les unes après les autres et à la fin du mois la ligne de front se rapprocha de la capitale de manière presque compacte, à environ 80-100 kilomètres de là. Moscou se retrouva alors en état de siège.

Néanmoins, le 29 octobre, les troupes de Guderian s’approchèrent de Toula (190km au sud de Moscou), où ils essuyèrent leur première défaite.

En novembre le rythme des attaques allemandes ralentit sensiblement. Ce gain de temps s’avéra stratégiquement nécessaire pour l’Union soviétique, qui put faire rapatrier par le Transsibérien de nouvelles divisions depuis l’Extrême-Orient et la Sibérie.

Les 5 et 6 décembre les troupes des fronts de Kaliningrad, de l’Ouest, et l’aile droite de celui du Sud-Ouest de l’armée soviétique purent entreprendre une puissante offensive à laquelle ne s’attendait pas la Wehrmacht. À partir de là, il était clair que les Allemands ne réussiraient pas à prendre Moscou, même si le chemin vers la victoire dans cette Seconde Guerre mondiale était encore long.

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