Comment Napoléon a failli servir dans l’armée impériale russe

Portrait de Bonaparte en 1798, peint en 1908

Portrait de Bonaparte en 1798, peint en 1908

Edouard Detaille
En 1788, Bonaparte était un sous-lieutenant inconnu dans la garnison de la ville de Valence, dans le sud-est de la France. Ce service ne lui apportait pas beaucoup de joie: l’argent manquait cruellement, tandis qu’il n’entrevoyait aucune perspective de carrière.

Outre sur Telegram, Russia Beyond en français diffuse désormais du contenu sur sa page VK! Vidéos, publications dédiées à l’apprentissage du russe et plus encore dans notre communauté Fenêtre sur la Russie L’abonnement est gratuit, toutefois, dans certains pays l’application ne fonctionne pas sans VPN.

Soudain, une occasion de tout changer s’est cependant présentée à lui. La Russie, alors en guerre contre l’Empire ottoman, commençait à recruter des officiers étrangers.

L’armée russe payait bien. Il était possible, après s’être distingué sur le champ de bataille, d’y gravir les échelons de carrière.

C’est pourquoi, lorsqu’au début de l’année 1788 est arrivé à Livourne le général russe Ivan Zaborovski, engagé dans le recrutement de volontaires, Bonaparte s’est immédiatement adressé à lui.

Toutefois, il y avait un « mais » : dans l’armée russe, les étrangers étaient acceptés avec une réduction de leur grade. Or, l’ambitieux Corse aspirait à devenir immédiatement capitaine.

Bonaparte a alors obtenu un entretien personnel avec Zaborovski, mais la conversation n’a débouché sur rien. Le général russe ne comprenait pas pourquoi il devrait faire une exception pour un sous-lieutenant.

Furieux, Bonaparte a quitté la salle en disant : « Je vais aller dans l’armée prussienne. Le roi de Prusse me donnera le rang de capitaine ! ».

Néanmoins, il ne s’est jamais rendu en Prusse à ces fins. Bientôt, la Révolution française a en effet débuté, portant Napoléon au sommet du pouvoir.

Dans cet autre article, découvrez comment un général russe a sauvé la vie de Napoléon.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies