Voir l’héritage de Zinaïda Serebriakova à Paris

Le 6 novembre, a ouvert ses portes à Paris une exposition personnelle de la peintre russo-française Zinaïda Serebriakova. Se tenant quai Branly, au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe, elle présentera au public jusqu’au 8 janvier prochain une cinquantaine d’œuvres de cette héritière de la famille Benois-Cavos-Lanceray, connue pour ses membres de talent.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Organisé conjointement par Le CSCO et la Fondation Zinaïda Serebriakova (Moscou), l’événement se tient à l’occasion du 140e anniversaire de la peintre (1884-1967) et du centenaire de son installation en France.

Parmi des sujets traditionnels pour l’artiste réaliste tels que l’autoportrait, les portraits d’enfants, les natures mortes et les paysages, les visiteurs verront des sujets inspirés par ce qu’elle a vu lors de ses voyages dans les régions de France, en Afrique, en Italie, et pourront faire connaissance avec des toiles peu connues de la peintre.

À ne pas manquer : Les femmes dans l’art russe

Seront également exposés pour la première fois des objets et outils personnels de l’artiste, permettant aux visiteurs de ressentir l’ambiance dans laquelle se déroulait le processus de création de ses toiles.

Serebriakova, issue d'une lignée parsemée de talents, a su allier diverses influences culturelles dans son art. Elle a gagné une renommée dès ses débuts avec des œuvres marquantes comme Autoportrait à la toilette et Au petit déjeuner. Son style, lumineux et joyeux, capture la féminité et la beauté de la nature à travers des formes classiques et géométriques.

Après des événements tragiques, dont l'incendie de son domaine en Russie et la perte de son mari, Serebriakova s'est exilée en France, espérant y trouver une stabilité. Dès lors, elle a multiplié les expositions, sa première personnelle à Paris datant de 1927 et la dernière de 1938.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies