Pourquoi les mères soviétiques envoyaient-elles leurs bébés dans des crèches à partir de 2 mois?

En bref
ALEXANDRA GOUZEVA

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Aujourd’hui en Russie, les jeunes mères restent en congé de maternité pendant un an, voire trois, en attendant que leurs enfants soient admis à temps plein à la maternelle.

À l’époque soviétique, l’État prenait en charge l’éducation des enfants presque dès le berceau : les crèches publiques accueillaient les petits dès l’âge de 2 mois.

Cela a été fait pour deux raisons :

1. La production avait besoin de jeunes travailleuses

2. Selon les responsables soviétiques, seules des personnes formées pouvaient prodiguer des soins appropriés à la génération croissante.

Souvent, les crèches étaient organisées directement dans les usines où travaillaient les mamans. Toutes les trois heures, les femmes disposaient d’une pause pendant laquelle elles pouvaient nourrir leurs enfants.

Cependant, progressivement, l’âge de la « crèche » a augmenté : dans les années 1960, il atteignait 1 an.

En 1977, il y avait plus de 3 millions d’enfants dans les crèches soviétiques. Ils bénéficiaient de soins appropriés, recevaient notamment tous les vaccins nécessaires et étaient sous la surveillance constante d’un médecin. Les enfants étaient regroupés par âge.

Le petit pouvait rester à la crèche jusqu’à l’âge de trois ans, après quoi il était envoyé dans un jardin d’enfants public gratuit.

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