Ces «kamikazes» allemands ont terrorisé l’Armée rouge

Domaine public
Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, un détachement semblable à celui des pilotes-kamikazes nippons a été créé par le Troisième Reich.

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« J’accepte volontairement de rejoindre le groupe des kamikazes en tant que pilote d’une bombe pilotée. Je réalise complètement que ma participation à ce genre d’activité conduira à ma mort », disait le texte de la demande d’admission au sein de la 5e escadrille du 200e escadron de bombardiers de la Luftwaffe, qui, au prix de la vie de ses pilotes, voulait arrêter l’avancée des troupes alliées.

Fiziler Fi 103R

Lors de leurs missions, les pilotes-kamikazes se servaient de tous les modèles d’avions restés à leur disposition. Il s’agissait principalement de chasseurs Messerschmitt Bf-109 et de Focke-Wulf Fw-190 fourrés d’explosifs, avec des réservoirs d’essence à moitié vides - pour un vol sans retour.

Messerschmitt Me 328

Leurs cibles ? Les ponts sur l’Oder. Selon la propagande nazie, 35 pilotes suicides auraient réussi à détruire 17 ponts et passages lors des attaques. Dans la réalité, seul le pont ferroviaire de Küstrin a été anéanti.

L’escadrille a causé, il est vrai, une certaine confusion parmi les unités de l’Armée rouge, mais sans plus. Lorsque, le 21 avril 1945, les troupes soviétiques se sont approchées de la ville de Jüterbog, où se trouvait la base des pilotes-kamikazes, les vols ont pris fin, le personnel a été évacué et l’unité elle-même a pratiquement cessé d’exister.

Dans cet autre article, découvrez ce pilote soviétique qui a combattu sans bras pendant la Seconde Guerre mondiale.

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