Ce prêtre orthodoxe est devenu un fervent partisan des bolcheviks!

En bref
ALEXANDRA GOUZEVA
En 1918, un concile de l’Église russe a condamné «le bolchévisme de l’Église». En effet, le nombre de prêtres sympathisant avec les idéaux de la révolution n’était pas à sous-estimer. Parmi les noms qui ont alors résonné, figurait celui de Mikhaïl Galkine, qui entrera dans l’histoire comme le plus célèbre «prêtre rouge».

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Galkine s’est toujours distingué par sa position active. Lors de la Grande Guerre, il a rejoint le front en tant que prêtre de régiment. Ensuite, il a servi dans une église de Pétersbourg. Il était en outre publiciste, promouvait la sobriété et s’impliquait dans l’édition et des œuvres caritatives.

C’est avec cette même ardeur qu’il a adhéré au bolchévisme après la Révolution d’Octobre et avancé un projet de séparation de l’Église et de l’État.

Après le concile, Galkine a renoncé à son titre et s’est engagé dans la propagande antireligieuse. Il a travaillé dans le journal Bezbojnik (Mécréant), a été membre de la Commission de confiscation des objets de valeur de l’Église et a enseigné le marxisme-léninisme.

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