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En URSS, le tout premier sphynx a été tout simplement récupéré dans la rue : en 1986, l’habitante de Rostov-sur-le-Don Elena Kovaleva a sauvé un chaton femelle torturé par une bande de garçons.
Une éleveuse
Sergueï Velitchkine/TASSAppelé Varvara, l’animal a soudainement commencé à perdre ses poils. Aucun traitement n’est venu en aide. En dehors de cela, Varvara se portait bien et, croisée à un european shorthair, elle a donné naissance à une portée de chatons, les tout premiers Sphynx du Don. L’un d’entre eux a été offert à l’éleveuse Irina Nemykina qui, elle, a décidé d’en faire une race à part entière.
Les premiers chatons sont nés poilus, puis, au bout de quelques mois, ont perdu toute leur fourrure. Les générations suivantes naissaient déjà sans poils.
Ce qui le distingue du sphynx canadien est que l’absence de fourrure est déterminée par un gène dominant et non récessif. En outre, les sphynx du Don n’ont pratiquement pas de moustache.
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