Comment a-t-on fait «disparaître» le Kremlin pendant la Seconde Guerre mondiale?

En bref
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Dès que la Grande Guerre patriotique a éclaté, il est devenu évident que le clocher d’Ivan le Grand et l’église Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou serviraient de points de repère pour les bombardiers nazis. Il fallait donc camoufler d’urgence les édifices du Kremlin de Moscou : pas moins de 28 hectares de bâtiments, dont des églises, et des places.

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La première bombe s’est abattue dans l’enceinte du Kremlin dès le 22 juillet 1941. Par pur hasard, cet engin de 220 kg n’a pas explosé. Comment a-t-on fait pour camoufler le Kremlin ?

Il était crucial de protéger non seulement le Kremlin, mais aussi d’autres édifices importants, dont le Bolchoï, au centre-ville. Ils ont tous été recouverts de fausses façades.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Kremlin de Moscou a été bombardé à 8 reprises : cinq fois en 1941 et trois fois en 1942. Au total, 15 bombes soufflantes, deux bombes éclairantes, 151 bombes incendiaires et une bombe liquide (un baril de pétrole de 200 litres qui n’a pas explosé) ont été larguées sur le Kremlin. L’Arsenal a été partiellement endommagé, tandis que 60 défenseurs du Kremlin ont péri. Ce n’est que vers 1942 que les raids nazis au-dessus de la ville, qui y ont fait 2 000 victimes et plus de 6 000 blessés, ont pratiquement cessé.

En suivant le lien, découvrez le métro de Moscou pendant la Seconde Guerre mondiale 

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