Quel tronçon de la frontière russe n’a pas cédé face aux nazis?

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Toutefois, sur une partie du front, l’ennemi n’est pas parvenu à percer la défense de l’Armée rouge, et ce, jusqu’à la toute fin de la guerre. Il s’agit de la zone de la crête Mousta-Tountouri.

Ici, le long de la côte de l’océan Arctique, avançaient des unités de bataillons de chasseurs de montagne du général Eduard Dietl. Leur objectif était de prendre aussi bien la crête que la péninsule Rybatchy, qui, en raison de sa position stratégique, était connue en URSS comme le « cuirassé insubmersible de l’Arctique ».

Les soldats allemands étaient cinq fois plus nombreux que les soviétiques, ce qui n’a pas empêché ces derniers d’opposer une résistance farouche.

Ils installaient des postes de tir directement sur les rochers, érigeaient des barbelés et posaient des mines. Des combats ont été menés pour chaque mètre.

Là où les Allemands sont parvenus à franchir la crête et ont commencé à dévaler les pentes en direction de l’isthme, ils ont été frappés par l’artillerie soviétique et les destroyers approchés du rivage

Des combats sanglants pour Mousta-Tountouri se sont poursuivis jusqu’à la mi-septembre 1941. Face aux défaites successives, les Allemands ont arrêté leurs tentatives.

Par endroits, la bande neutre séparant les bataillons allemands et soviétiques n’était que de 25 à 30 mètres seulement – la distance d’un lancer de grenade à main nue en position couchée, s’en souviendront des soldats.

Jusqu'au moment où l’Armée rouge a délogé les Allemands du cercle polaire arctique fin 1944, la crête de Mousta-Tountouri a constitué un os en travers de la gorge de la Wehrmacht.

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