Ce Coréen a servi dans les armées nipponne, russe et allemande!

Domaine public
Le nom de cet homme est Yang Kyoungjong et il est né en 1920 à Sinuiju qui, comme la Corée dans son ensemble, faisait alors partie de l’Empire du Japon.

Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Jeune de 18 ans, il a été mobilisé dans les rangs de l’armée japonaise du Guandong, qui en 1939 affrontait les troupes soviétiques près de la rivière Khalkhin Gol. C’est là-bas qu’il fut capturé.

Comme l’estime l’historien britannique Antony Beevor, en 1942, année particulièrement difficile pour les Soviétiques, Yang Kyoungjong, tout comme des milliers d’autres prisonniers, ont été mobilisés dans l’Armée rouge.

Or, au début de 1943, près de Kharkov (aujourd’hui en Ukraine), le Coréen s’est de nouveau fait capturer, cette fois-ci par les Allemands. Il n’a alors pas tardé à rejoindre une légion de collaborationnistes.

Toutefois, son aventure ne s’arrête point là. En juin 1944, après le débarquement des troupes alliées en Normandie, il a été capturé par des soldats américains.

Sorti d’un camp de prisonniers de guerre britannique, il partira pour les États-Unis, où il passera le reste de sa vie. Il a quitté ce monde en 1992.

Nombreux sont les chercheurs à prendre avec des gants la crédibilité de son histoire. Cependant, en Corée du Sud, l’on y croit et sa biographie a servi de base au film Far Away : Les Soldats de l’espoir, tourné en 2011.

Il est en outre vrai que des centaines de Coréens ont lutté dans les rangs de l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. L’un d’entre eux, le capitaine Alexandre Min, a même reçu le titre de Héros de l’Union soviétique à titre posthume.

Dans cet autre article, découvrez comment des cosaques russes sont devenus la garde personnelle de l'empereur chinois. 

Chers lecteurs,

Notre site web et nos comptes sur les réseaux sociaux sont menacés de restriction ou d'interdiction, en raison des circonstances actuelles. Par conséquent, afin de rester informés de nos derniers contenus, il vous est possible de :

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies