Comment les Français ont lutté pour et contre l’URSS sur le Front de l’Est

Archives fédérales (Allemagne), Archive photo, Pixabay
Après l’instauration du régime de Vichy, tous les Français n’ont pas déposé les armes. La nation s’est en effet divisée, et ceux qui ne voulaient pas voir les nazis dominer l’Europe ont combattu au sein du mouvement patriotique de la France libre (qui deviendra «combattante» en juillet 1942) de Charles de Gaulle.

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Pilotes français de l’escadrille Normandie-Niemen

Deux ans après la chute de la Troisième république, le général de Gaulle a décidé d’envoyer en URSS une division mécanisée. Or, des difficultés liées au transfert étant survenues, c’est, au bout du compte, un groupe de pilotes qui part pour le pays des Soviets. Ces volontaires français ont donc commencé à arriver en URSS pour servir dans le nouvel escadron (plus tard, régiment) Normandie.

À bord de leurs Yak, les pilotes français ont combattu les nazis près de Koursk, en Biélorussie et en Prusse-Orientale. Ils ont eu à leur solde 273 appareils ennemis abattus, soit 80% des victoires aériennes de la France combattante.

Un Yak

D’autres ont en revanche choisi le côté des nazis. En novembre 1941, la Légion des volontaires français contre le bolchévisme (638e Régiment d’infanterie) est arrivée sur le Front de l’Est. 

La propagande de l’Allemagne nazie et du régime de Vichy glorifiaient les légionnaires comme des « héritiers » de la Grande armée censés venger leurs aïeux battus par la Russie en 1812.

Légion des volontaires français en URSS

Or, en décembre 1941, lors de la bataille de Moscou, la légion a essuyé des pertes importantes et a donc été transférée à l’arrière pour y combattre les partisans. Après un nouvel important échec en Biélorussie, en 1944, le régiment a été rappelé du front, puis dissous.

Soldats de la Légion des volontaires français en URSS

Dans cet autre article, retrouvez plus de détails sur la naissance de la légende du Normandie-Niémen.

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