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Le physicien allemand Klaus Fuchs, entré dans l’histoire comme un agent secret à la solde de l’Union soviétique, a quitté son pays natal pour le Royaume-Uni en 1933, après l’arrivée de Hitler au pouvoir.
À différentes étapes de sa carrière, il a été impliqué dans les programmes nucléaires britannique et américain, plus communément connu sous le nom de Projet Manhattan.
Ce « communiste convaincu », comme le décrira plus tard le physicien américain Victor Weisskopf, a décidé de collaborer avec le renseignement soviétique de son plein gré et à titre gracieux.
« Il considérait que le monde occidental ne devait pas être l’unique détenteur d’une bombe nucléaire. De toute évidence, un équilibre devait exister », expliquait Weisskopf.
Grâce aux informations livrées par Fuchs, les chercheurs soviétiques ont réussi à créer leur propre arme nucléaire quelques années avant l’Occident.
Démasqué en 1949, le physicien a été condamné par le Royaume-Unis à 14 ans de prison. Les Américains ont sollicité son extradition vers les États-Unis, où il encourait la peine capitale, mais Londres a opposé un refus.
Déchu de la nationalité britannique, il a été libéré avant terme en 1959 et s’est installé en RDA, où il a mené une activité exclusivement scientifique jusqu’à la fin de sa vie.
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