Kochkar, ce métier qui a heureusement disparu

En bref
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«Chats contre cuillères!», lançait le kochkar (du mot russe kochka, chat) en entrant dans le village. Heureusement, vous ne rencontrerez plus jamais les représentants de cette profession – elle a tout simplement disparu.

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Néanmoins, dans la Russie prérévolutionnaire, les kochkars étaient un phénomène habituel, bien que blâmé. Ils circulaient dans les villages et troquaient bibelots contre chats et chiens.

D’ailleurs, il n’était pas rare que les kochkars dérobent tout simplement des animaux domestiques. Ils revendaient ensuite les fourrures aux usines et aux marchands, en les faisant parfois passer pour celles de zibelines et de castors.  

Et, il faut l’avouer, ce commerce a existé et prospéré bien longtemps. L’Empire russe a même exporté des fourrures de chats. Ce n’est que dans les années 1940 que l’on a cessé d’en fabriquer des articles. 

Savez-vous que cache l’expression russe «Ce n’est pas toujours Maslenitsa pour un chat»? Nous l'expliquons dans cet autre article