L’excentricité du dernier bal des Romanov

Domaine public, colorisée par Klimbim

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En envoyant des invitations à ce grand bal costumé en 1903, les Romanov ne savaient pas encore que ce serait le dernier.

Comme convenu, tous les invités devaient venir en costumes traditionnels russes du XVIIe siècle. Les dames étaient censées s’habiller de sarafans (longue robe sans manches portée sur une chemise aux manches bouffantes et magnifiquement brodées) et de kokochniks (coiffes russes traditionnelles). Quant aux hommes, ils devaient porter des caftans richement brodés et des chapeaux de fourrure de boyards (représentants d’anciennes familles qui servaient les princes russes).

« Les costumes russes coûtent un argent fou ! De plus, danser dans de lourdes robes et des manteaux de fourrure donne peu de plaisir », ont protesté les courtisans. Cependant, l’impératrice s’est montrée catégorique.

Il y a eu une véritable agitation dans la capitale. Les couturières n’ont pas eu le temps de terminer toutes les commandes à temps. Les dames de Saint-Pétersbourg ont pris d’assaut le « musée d’objets anciens » privé pour étudier les styles et les décorations. Le frère cadet de Nicolas II a de son côté réussi à perdre pendant le bal le fermoir en diamant de Paul Ier qu’il avait emprunté – le tout pour avoir l’air « authentique ».

Le bal a duré deux jours – les 24 et 26 février – et a fait sensation. Il s’est agi du bal des Romanov le plus excentrique et le plus cher. Tout ce luxe a été enregistré dans un album photo commandé par la cour impériale. Maintenant, nous pouvons admirer ces clichés en couleur, car elles ont été colorisées par l’artiste Olga Chirnina (Klimbim).

Dans cette autre publication, découvrez comment Pierre le Grand a ouvert le bal et créé un phénomène culturel.

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