Le «capital tchoum», cette allocation unique pour les familles nomades de Yamal

Pavel Kouzmitchev

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La plus grande concentration d’éleveurs de rennes nomades de Russie, environ 10 000 personnes, se trouve sur la péninsule de Yamal, dans l’Arctique sibérien. Il s’agit de représentants de peuples indigènes du Nord : les Nénètses, les Khantys et les Selkoupes. Ils vivent dans des huttes mobiles traditionnelles – les tchoums.

Malgré la simplicité apparente de cette habitation, son coût est comparable à celui d’un appartement d’une pièce dans une ville russe moyenne, et tout le monde ne peut pas se le permettre de suite.

Depuis 2021, les familles nomades qui donnent naissance à leur troisième enfant reçoivent donc le « capital tchoum » de la part des autorités du district autonome de Iamalo-Nénétsie.

Que comprend cette aide ? Il s’agit d’un kit permettant d’assembler un tchoum. Il comprend un poêle, des poteaux, des planches pour le sol, des peaux de renne, une bâche et un traîneau. Son coût total est de 500 000 roubles (5 580 euros) et il n’est donné qu’une seule fois. À ce jour, plus de 150 familles en ont bénéficié.

Dans cet autre article, découvrez une jeune Nénètse témoignant de son quotidien d’éleveuse de rennes nomade en Sibérie.

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