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À l’horizon 2025, la Russie ambitionne d’atteindre une production annuelle de 68 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL), soit un quart de la production mondiale, relate le journal Rossiyskaya Gazeta, s’appuyant sur les propos d’Alexander Novak, ministre russe de l’Énergie.
À titre de comparaison, en 2019, le pays a produit quelque 29,5 millions de tonnes, selon le ministère, soit 47,5% de hausse par rapport à l’année précédente.
Un essor s’expliquant par l’exploitation et le développement d’importants sites de production. Ainsi, parmi les projets de premier rang, l’on peut citer l’usine de Yamal LNG, dont le français Total est l’un des principaux actionnaires, offrant une production totale de 16,5 millions de tonnes par an, et celle de Sakhaline-2, d’une capacité de 9,6 millions de tonnes. Toutes deux sont d’ores et déjà opérationnelles, tandis que le site Arctic LNG-2, pour une production annuelle prévue de 19,8 millions de tonnes, est en cours de construction.
À noter qu’en 2018 la Russie se plaçait sixième en matière d’exportations de GNL, avec 18,33 millions de tonnes, derrière le Qatar (76,79 millions), l’Australie (66,66), la Malaisie (24,66) le Nigeria (19,68), ainsi que les États-Unis (20,65).
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