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L’intrigue tourne autour du sort difficile du général soviétique Alexandre Gorbatov. Il est passé de prisonnier du goulag à chef militaire réputé de l’Armée rouge.
Gorbatov a été libéré du camp peu après que l’Allemagne eut attaqué l’Union soviétique. Pendant la guerre, il a reçu 16 fois une gratitude du commandant en chef, Joseph Staline, puis est devenu Héros de l’Union soviétique et a été décoré de nombreux ordres et médailles. Il a achevé sa carrière militaire en tant que commandant de la troisième armée à Magdebourg.
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Le 21 juin 1941. Le jeune lieutenant Nikolaï Ploujnikov arrive à la frontière de la ville de Brest (Biélorussie). Il ne reste que quelques heures avant l’invasion de l'armée allemande...
Le film est basé sur le roman Son nom n’était pas sur la liste de Boris Vassiliev. Les prototypes des personnages principaux ont été de véritables participants à la défense de la forteresse de Brest, qui ont résisté à l’ennemi même quand la ligne de front s’est éloignée de centaines de kilomètres à l’est. Il n’y avait nulle part où attendre de l'aide.
Des agents allemands opèrent derrière les lignes soviétiques dans la Biélorussie libérée. Leurs activités empêchent les préparatifs de l’offensive soviétique à grande échelle dans les pays baltes. Le capitaine Pavel Alekhine et son groupe d’officiers du contre-espionnage SMERSH reçoivent l’ordre d’éliminer cette menace le plus vite possible.
La production russo-biélorusse, basée sur le roman de Vladimir Bogomolov Le moment de vérité, a été bien reçue par les critiques et les spectateurs. La louange la plus précieuse a été formulée par le FSB lui-même (Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie, héritier du KGB), qui a reconnu ce film comme l’adaptation la plus authentique des activités d’un officier de contre-espionnage soviétique.
Finlande, automne 1944. Le sniper finnois Veikko et le capitaine soviétique Kartouzov se retrouvent dans une demeure samie chez Anni. Ici, les ennemis devront laisser la guerre derrière eux pour un moment et apprendre à communiquer et à se comprendre l’un l’autre.
Le titre du film a une double signification. Les soldats soviétiques appelaient les snipers finnois coucous, car selon eux, ils préféraient tirer des arbres. Le nom du protagoniste féminin se traduit également comme « coucou » en sami.
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À la veille de l’offensive soviétique à grande échelle, le groupe de reconnaissance du lieutenant Travkine se rend derrière les lignes de front ennemies. Le jeune commandant ignore qu’en plus du commandement, son retour est fortement attendu par Katia, opératrice radio, avec qui il a à peine échangé des paroles.
Le film a gagné de nombreux prix lors de festivals aux États-Unis, en France et en Corée du Nord. « Je crois que cette œuvre est du vrai cinéma, a dit le ministre russe de la Culture Mikhaïl Chvydkoï en 2002, c’est un film sur la guerre remarquablement humain ».
Le 22 juin 1941, les troupes allemandes ont envahi le territoire de l’Union soviétique. La première à tomber sous l’attaque de l’ennemi a été la forteresse frontalière de Brest, se trouvant rapidement coupée des forces principales. Pourtant, des groupes de soldats soviétiques et de gardes-frontières, piégés et dispersés, ne se résignent pas à la capitulation…
L’on a tourné ce film russo-biélorusse sur le territoire de la forteresse de Brest. Selon quelques rapports, durant le tournage, l’on y a trouvé des obus non explosés, ainsi que des corps de soldats soviétiques, qui ont ensuite été inhumés dans le cimetière commémoratif local.
Novembre 1941. Les Allemands se précipitent vers Moscou, restée pratiquement sans protection après l’échec tragique de l'Armée rouge près de la ville de Viazma. La 316e division d’infanterie du général Ivan Panfilov fait face à l’ennemi.
Le tournage du film sur l’exploit des défenseurs de la capitale est devenu possible grâce aux dons de milliers de personnes ordinaires, ainsi qu’à l’aide des musées, qui ont fourni des costumes et des accessoires. Plus tard, les développeurs du jeu vidéoWar Thunder et les ministères de la Culture de la Russie et du Kazakhstan ont également participé au financement, étant donné que de nombreux Kazakhs ont servi dans cette division.
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Anna, une fille juive de six ans, est restée seule. Sa famille a été fusillée par les nazis, mais, par miracle, elle a réussi à s’enfuir. L’enfant s’est cachée dans la cheminée non fonctionnelle du bureau du commandant allemand, ne sortant que la nuit.
Le film est basé sur l’histoire réelle d’une fille, Ada, 12 ans et originaire d’une petite ville de la région de Poltava, qui s’est cachée des nazis dans une cheminée pendant deux ans. Elle ne s’est dévoilée qu’en 1943, lorsqu’elle a entendu une voix russe dans le bureau du commandant allemand.
Début de l’année 1943. Les troupes soviétiques ont franchi le blocus allemand de Leningrad. Dans le couloir étroit qui relie à nouveau la ville au reste du pays, la construction d’une voie de chemin de fer commence immédiatement. Des trains, chargés de nourriture pour les habitants épuisés de Leningrad, sont censés y passer.
Le chemin de fer vers Leningrad a été bâti en seulement 17 jours et a été appelé La route de la victoire. Cependant, à cause du fait que cet important itinéraire logistique se trouvait sous les yeux de l’ennemi, subissant des attaques constantes par l’artillerie et l’aviation allemande, de nombreuses personnes employaient un nom plus sinistre – le couloir de la mort.
Octobre 1941. Le Wehrmacht avance vers la ville de Moscou de façon continue. 3 500 cadets des écoles d’artillerie et d’infanterie de Podolsk essaient de retenir l’ennemi jusqu’à l’arrivée des renforts à la capitale. Ce personnel précieux était censé devenir officiers, mais, dans ces conditions critiques, ils sont obligés de se battre comme de simples soldats.
Le tournage a eu lieu sur le site de la bataille dans la région de Kalouga. La rivière, le pont, les maisons, les zones fortifiées, les uniformes et les armes des soldats y ont été recréés avec un soin particulier, en se basant sur les documents conservés.
Les historiens militaires ont beaucoup apprécié La Ligne de feu. « Tout ce qui est montré est à un bon niveau, a par exemple assuré Alexeï Issaïev. Dans son ensemble, le film est réussi... Le cinéma russe contemporain a fait un grand pas en avant ! ».
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