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Constantin Makovski. L’Appel de Minine aux habitants de Nijni Novgorod, 1896
698x594 cm - 41,4 mètres carrés
La plus grande peinture de notre liste a été réalisée, comme L'Apparition du Christ au peuple, pendant près de 20 ans. Déjà auteur expérimenté de peintures historiques, Makovski s'est inspiré du chef-d'œuvre de RépineLes Cosaques zaporogues écrivant une lettre au sultan de Turquie et a décidé de surpasser le maître. Au centre de l'image se trouve le chef local Kouzma Minine, le héros de la libération de la Russie de l'intervention polonaise de 1612, appelant les habitants de Nijni Novgorod à collecter le trésor pour libérer le pays des Polonais.
Le tableau a été acheté par le ministère de la Cour impériale et offert à Nijni Novgorod pour l'anniversaire de la dynastie des Romanov. De nos jours, il est coservé dans une pièce séparée du Musée d'art d'État de Nijni Novgorod (tout près du lieu des événements décrits dans la toile).
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Alexandre Ivanov. L’Apparition du Christ au peuple, 1837-1857
540×750 cm - 40,5 mètres carrés
Ivanov a travaillé sur la toile pendant 20 ans en Italie. La famille impériale a payé le transport du tableau à Saint-Pétersbourg, où il a été exposé avec de nombreux croquis. Après la mort de l'artiste, la toile a été achetée par l'empereur Alexandre II et donné au premier musée public, le musée Roumentsev de Moscou. Un manoir séparé a été construit pour cette œuvre, qui a plus tard pris place dans une salle séparée de la galerie Tretiakov, où elle a déménagé après la révolution.
Ivanov a peint les visages des pèlerins, des saints et du Christ à partir de statues antiques, en essayant de leur donner des traits orientaux. Mais le visage d'un vagabond au bâton (assis à droite du personnage central de Jean-Baptiste) est un autoportrait de l'artiste, de l’avis des experts.
Ilya Répine. Réunion solennelle du Conseil d'État le 7 mai 1901 en l'honneur du centenaire de sa création, 1903
400x877 cm - 35 mètres carrés
La commande de cette toile, un portrait groupé, a été passée personnellement par l'empereur Nicolas II.
Répine s'est donc rendu à la réunion solennelle du Conseil et a pris une photographie générale, ce qui l'a aidé dans son travail. Cependant, pour les croquis de portraits, chacun des membres du conseil a posé pour l'artiste et ses assistants - Ivan Koulikov et Boris Koustodiev - séparément.
Répine était censé représenter comment Nicolas II lit un discours solennel, mais l'artiste a décidé d'ajouter des émotions et du mouvement et a montré le processus de distribution des médailles. Répine a fait approuver tous les croquis personnellement par l'empereur.
Initialement, le tableau a été exposé au palais Mariinsky de Saint-Pétersbourg, où le conseil s'est réuni. Plus tard, il a été transféré au musée Russe, où il occupe aujourd'hui, avec des croquis, une immense salle.
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Karl Brioullov. Le dernier jour de Pompéi, 1833
456,5×651 cm - 29,7 m2
L'idée d'une grande toile sur la destruction de Pompéi est venue à Brioullov lors d'un voyage à Naples, et le gros du travail sur la peinture s'est poursuivi à Rome pendant six ans. L'artiste a soigneusement étudié les sources historiques d'archives et, bien sûr, les ruines de la ville elle-même.
Le tableau a connu un énorme succès : il a été exposé à Milan et à Paris, puis amené à Saint-Pétersbourg et offert au tsar Nicolas Ier. Tout d'abord, la toile a été exposée à l'Ermitage et toute la ville s'est rassemblée pour la regarder. À la fin du XIXe siècle, l'œuvre a été transférée au Musée russe, où elle se trouve actuellement.
Vassily Polenov. Le Christ et la pécheresse. 1888
325×611 cm - 19,8 mètres carrés.
Polenov est l'un des principaux peintres religieux russes. Il entreprit de peindre Le Christ et la pécheresse sous l’influence de L'Apparition du Christ au peuple d'Ivanov. En quête d'inspiration, il voyage au Moyen-Orient et, dans un souci d'authenticité, réalise un grand nombre de croquis d'édifices et de portraits d'habitants locaux. Tous les costumes des héros ont été cousus par la femme de Polenov de ses propres mains et l'artiste les a peints d'après nature.
Avec le produit de la vente du tableau (il a été acheté par l'empereur Alexandre III), l'artiste a acheté un domaine et construit une maison (aujourd'hui le musée Polenovo), dont il a dédié une salle spéciale à une esquisse grandeur nature du tableau. L'œuvre originale est exposée au Musée russe de Saint-Pétersbourg.
Vassily Sourikov. La Boyarine Morozova. 1884-1887
304×587,5 cm - 17,9 mètres carrés
Un autre chef-d'œuvre à grande échelle de la galerie Tretiakov reflète un moment tragique de l'histoire russe - le schisme de l'Église orthodoxe. Une riche femme noble, qui est emmenée enchaînée, montre deux doigts comme symbole du fait que son ancienne foi ne pouvait pas être brisée.
Sourikov est né et a grandi en Sibérie, où il y avait beaucoup de vieux croyants, le sujet du schisme l'a donc toujours intéressé. Les personnages, y compris la noble, sont inspirés de gens rencontrés au hasard. Dans la salle du musée, à côté de la peinture, vous pouvez voir des croquis de leurs portraits.
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