En prévision de la commémoration de la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, célébrée en France le 8 mai, Bernard Giovanangeli Editeur a publié le livre du photographe franco-américain JS Cartier intitulé Russie, 1941 : traces et témoignages de la Grande Guerre patriotique.
Publié à titre posthume, l’auteur n’étant plus parmi nous depuis l’été 2016, ce livre raconte la guerre qu’a connue la Russie et les plaies qu’elle a laissées sur sa terre, sur la façade de ses immeubles et dans le cœur de ses habitants. Mais, comme le rappelle la correspondante de RBTH Maria Tchobanov dans son article pour Rusoch, il s’agit également d’une œuvre portant sur l’amour pour le pays et les individus que le photographe a découverts au fur et à mesure de son travail sur le projet photographique dédié aux traces de la guerre, que l’on repère encore sur les lieux qui ont été le théâtre des batailles décisives contre l’armée hitlérienne.
Biographie
Né en 1932, à Paris, JS Cartier part en 1951 aux États-Unis. Il revient en Europe pour étudier la peinture à l'école Ruskin de dessin et des beaux-arts (Oxford), puis retourne à New York et se consacre à la peinture. Dans les années 1970, il entame sa carrière de photographe. Installé en Bourgogne depuis 1994, il est récompensé en 2005 par l'Académie française pour son ouvrage Traces de la Grande Guerre, Les vestiges oubliés de la mer du Nord à la Suisse.
En 2015, Maria Tchobanov avait rencontré JS Cartier en prévision de la célébration du 70e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie et avait réalisé son interview que nous vous proposons de découvrir en suivant ce lien.
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