Une jeune galerie italienne, rassemblant sur son stand un « cabinet de curiosités » constitué de différents objets, propose un scaphandre ayant effectué un vol dans l’espace. Il appartenait à l’ingénieur de bord Guennadi Strekalov et a été utilisé lors du vol du Soyouz TM-10, en 1990. Trois ans plus tard il s’est retrouvé dans la collection de Malcolm Forbes, et est à présent en vente pour la modique somme de 130 000 euros.
Marc Chagall est depuis longtemps considéré comme un peintre universel, et l’on retrouve ainsi ses œuvres dans les ventes aux enchères internationales d’impressionnistes et de modernistes, et non pas dans celles consacrées spécifiquement aux artistes russes. La galerie parisienne Boulakia Fine Arts met d’ailleurs régulièrement sur le marché des œuvres de ce grand maître. Cette saison, la toile romantique Les Mariés dans le ciel de Paris s’impose comme l’un des objets les plus onéreux de la foire : 3,8 millions d’euros.
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Comme l’expliquent les propriétaires de cette autre galerie parisienne, cette pendule en bronze doré datant de 1795 et créée par l’horloger de Louis XVI, Robert Robin, a appartenu au tsar russe Paul I. Elle aurait été acquise par l’empereur pour le palais Mikhaïlovski à Saint-Pétersbourg à la toute fin du XVIIIe siècle. La caisse en bronze est cependant attribuée à un autre maître de cette époque, Pierre-Philippe Thomire.
Cette galerie d’art de Munich est l’une des plus anciennes au monde, elle se spécialise dans les icônes et participe systématiquement à la BRAFA. Cette année, son stand est par ailleurs essentiellement rempli de raretés russes de différents siècles, et de différentes valeurs. Par exemple, cette icône du XVIIe siècle représentant Jean le Baptiste coûte 5000 euros, tandis que pour devenir l’heureux propriétaire de celle du roi David il faudra compter quelque 50 000 euros.
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L’avant-gardiste Ossip Zadkine, condisciple de Marc Chagall, n’est pas moins habitué des foires de France et de Belgique que ses collègues de l’École de Paris et ses voisins de la Ruche, à Montparnasse. L’une des vedettes du stand de la galerie parisienne Fleury est une imposante sculpture d’extérieur réalisée par ce artiste et provenant des œuvres de collectionneurs new-yorkais. Tout comme une toile de Chagall sur le thème du cirque, elle est mise en vente à 2,8 millions d’euros.
Dans cette foire on trouve également des œuvres russes contemporaines, notamment une sculpture de Maria Kochenkova, qu’expose pour la première fois cette galerie parisienne. Actuellement, l’artiste vit et travaille au Danemark, et sa plus grande passion depuis la période de ses études à Saint-Pétersbourg reste le verre. À l’aide de ce fragile matériau elle réalise de fantastiques œuvres, pour lesquelles peuvent l’inspirer aussi bien des engins de pêche que des boucheries ou le passé soviétique. Pour cette sculpture de verre sont demandés entre 5000 et 10 000 euros.
En 2020, la Fondation Louis Vuitton à Paris accueillera une partie de la somptueuse collection des frères Mikhaïl et Ivan Morozov, qui comptent parmi les plus grands amateurs d'art du XXe siècle.
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