Une exposition d’œuvres de Chaïm Soutine débarque finalement en Russie

Service de presse du musée des Beaux-Arts Pouchkine
Chaïm Soutine. Rétrospective – du 24 octobre 2017 au 21 janvier 2018, le musée des Beaux-Arts Pouchkine accueille des œuvres de ce génie de la peinture qui, dans ses tableaux, est parvenu à conjuguer les vieilles traditions européennes avec de nouvelles tendances artistiques. Il s’agit d’ailleurs de la première exposition des travaux de ce peintre présentée en Russie.

Rue à Cagnes, La robe verte, La femme entrant dans l'eau – voici quelques-unes des œuvres du peintre Chaïm Soutine, expressionniste français d’origine russe, qui s’exposent depuis le 24 octobre dans l’un des principaux musées du pays, celui des Beaux-Arts Pouchkine. Il s’agit d’une première pour la Russie : jamais auparavant une collection complète d’œuvres de ce représentant de l’école de Paris n’y avait été présentée.

Rue à Cagnes, 1924.

Composée de trois sections – Portrait, Nature morte et Paysage, elle comprend une vingtaine de tableaux de Soutine en personne, mais aussi d’artistes l’ayant influencé et de peintres contemporains qu’il avait inspirés.

« Nous essayons de montrer cette personnalité d’une façon plus holistique, vue son envergure, son originalité et sa non-ressemblance à personne d’autre. Nous essayons d'analyser ce qui a permis à Soutine de s’épanouir en tant que peintre et qui il a lui-même influencé. Cette exposition présente l'influence qu’ont eue sur lui des œuvres du monde entier, suite à sa visite au Louvre », a déclaré lors d’une conférence de presse Marina Lochak, directrice du musée des Beaux-Arts Pouchkine.

La robre verte, 1920-1921

L’arrivée de cette exposition en Russie est le résultat d’une coopération de longue date entre ce musée emblématique du pays et des structures françaises, telles que les musées d’Orsay et de l’Orangerie.

Nature morte à la raie, 1923-24

Comme l’a déclaré à la presse Laurence des Cars, présidente du musée d’Orsay, ce projet met en valeur la force et la solidité des relations franco-russes. Et d’ajouter qu’outre l’organisation d’expositions il était nécessaire d’approfondir la coopération, d’échanger notre expérience et nos points de vue scientifiques.

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