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Cette cathédrale est la principale église des Cosaques du Don. Y reposent l’ataman des armées cosaques du Don et fondateur de la ville de Novotcherkassk le général Matveï Platov ; les héros de la Guerre de 1812, les généraux Vassili Orlov-Dénissov et Ivan Efremov. Les murs des tribunes sont recouverts de fresques narrant l’histoire des Cosaques du Don : de la campagne d’Ermak Timoféïévitch (entre 1532 et 1542-1585) et la défense d’Azov face aux armées ottomanes en 1641-1642 à l’accueil fait à Matveï Platov à son retour de Paris.
Cette cathédrale est l’une des plus grandes églises de Russie. 5 000 fidèles peuvent y prendre place. Les icônes de la Vierge du Don et de la Vierge d’Aksaï sont parmi les objets sacrés les plus précieux conservés en la cathédrale.
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L’église de l’Élévation-de-la-Croix que nous pouvons admirer aujourd’hui fut érigée en 1851 à la place d’une première église construite au début du XVIIIe siècle. Cette paroisse était celle des membres des régiments des Cosaques et des atamans de la Garde impériale. À Saint-Pétersbourg, les Cosaques n’avaient pas leur église, c’est pourquoi ils allaient prier dans celle qui se trouvait le plus près de leurs casernes.
Des messes y étaient dites à l’occasion de leurs retours de campagnes militaires. Dans son livre consacré à l’histoire de son régiment, le général Piotr Krasnov se souvenait de l’accueil fait aux Cosaques après la guerre russo-turque de 1877-1878. Les paroissiens leur apportèrent « du pain et du sel sur des plats d’argent, trois icônes et deux magnifiques chérubins de vermeil ».
Parmi les objets les plus sacrés conservés en cette église se trouvent les étendards de la fraternité cosaque de l’Élévation de la Croix, de la grande armée du Don et de l’armée du Kouban, ainsi qu’une copie de la Vierge de Tikhvine.
Cette église, l’une des plus anciennes d’Omsk, fut construite au milieu du XIXe grâce aux dons des soldats de l’armée cosaque de Sibérie. Elle abrite une copie de l’étendard d’Ermak Timoféïévitch sur lequel sont brodées des représentations de saint Démétrios de Thessalonique qui transperce un khan tatar de sa lance, d’une part, et de l’archange saint Michel terrassant Satan. La légende veut qu’à la vue de cet étendard les armées du khan Koutchoum se dispersèrent.
Jusqu’en 1805, l’église de la Résurrection du village de Starotcherkasskaïa était l’église la plus importante de l’armée des Cosaques du Don. Une première église en bois y avait été construite en 1650. Sur son parvis, les Cosaques se réunissaient pour régler les questions qui concernaient toute leur communauté. L’église en pierre à neuf bulbes que nous pouvons admirer aujourd’hui fut érigée au début du XVIIIe siècle. Plusieurs portes du mur qui ceignait l’église et des canons pris aux ennemis ont été disposés autour d’elles. Des deux côtés de l’entrée de l’église sont fixées les chaînes qui, selon la légende, entravèrent l’insurgé cosaque Stenka Razine (vers 1630-1671) avant son exécution.
La décoration chargée de l’intérieur de l’église est tout à fait remarquable. L’iconostase à cinq rangs dont le cadre en bois fut doré est l’œuvre de l’artisan Egor le Grec. Il peignit cent quarante-neuf icônes pour cette iconostase. Au sol, on voit des plaques commémoratives des visites d’empereurs et de grands-princes.
Cette église de l’armée des Cosaques du Kouban fut érigée à la fin du XIXe siècle sur la place du Bazar d’Ekatérinograd (aujourd’hui Krasnodar). Elle était réputée pour son chœur qui inspira le célèbre ensemble des Cosaques du Kouban que nous connaissons aujourd’hui.
Au début des années 1930, cette église fut détruite. Elle fut entièrement reconstruite en 2005.
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La construction de cette église sur le champ de Khodynka fut financée par le conseiller d’État Ivan Kolesnikov, natif de la région du Don, pour les régiments de Cosaques et d’artilleurs qui se trouvaient non loin. « Cette église est érigée en l’honneur de l’icône de la Vierge dite de "la joie et la consolation". Que nos chers Cosaques et artilleurs reçoivent dans leurs prières en cette église la joie pour les efforts qu’ils consentent et la consolation quand le malheur les frappera », écrivit Ivan Kolesnikov.
Cette église est considérée comme celle du malheur russe : elle fut construite pour rendre hommage au grand-prince Sergueï Alexandrovitch (1857-1905) et à tous les serviteurs du tsar assassinés par des révolutionnaires.
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