Hier, mardi 23 avril, la Russie a procédé à la mise à l’eau de son sous-marin nucléaire K-329 Belgorod à Severodvinsk, dans le Nord du pays, rapporte la presse russe. Ce géant des mers de 184 mètres de long apparaît comme le premier porteur des drones Poséidon.
Il s’avère en effet en mesure d’accueillir en son sein six de ces engins qualifiés par la presse occidentale d’« arme du Jugement dernier », puisque, pouvant être dotés d’ogives conventionnelles ou nucléaires, ils sont capables de se déplacer en très grande profondeur à une vitesse de 200km/h.
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Si, comme le veut la tradition, une bouteille de mousseux a en cette occasion été brisée sur sa coque, la préparation du sous-marin n’est toutefois pas encore achevée. En effet, tandis que des tests d’amarrage et du réacteur nucléaire sont prévus cette année, des essais de routine et gouvernementaux le sont pour l’an prochain. Ainsi, le sous-marin devrait être confié à la flotte russe fin 2020.
Alors que l’origine du projet du Belgorod K-329 remonte au début des années 90, la conception des drones Poséidon avait quant à elle été révélée en 2018 seulement par le président Vladimir Poutine, qui a par ailleurs assisté, à distance, à cette mise à l’eau.
Pour en savoir plus sur ces drones Poséidon, n’hésitez pas à suivre ce lien vers notre article consacré.
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