Le 15 juin, un accord de coopération a été signé par les directeurs respectifs du Centre national français d’études spatiales (CNES) et de la corporation Roscosmos, en charge du programme spatial de Russie, Jean-Yves Le Gall et Dmitri Rogozine, a annoncé ce dernier ce mardi 31 juillet lors d’une conférence de presse, rapporte l’agence d’information TASS.
« Les délégations russe et française ont trouvé un intérêt commun dans le développement d’au moins trois directions de partenariat futur : les recherches médicales en conditions spatiales, l’étude du climat planétaire et le développement du thème de l’application des résultats de la télédétection de la Terre », a-t-il ainsi été annoncé.
En ce qui concerne la médecine spatiale, la Russie développe actuellement un projet unique, visant à la fabrication de tissus organiques en apesanteur à bord de la Station spatiale internationale. À terme, cette technologie pourrait être utilisée pour la création d’organes à partir de matériaux biologiques prélevés sur des patients et envoyés en orbite, ce qui permettrait notamment d’étudier l’effet des vols spatiaux lointains sur les êtres vivants.
Dans cet autre article, nous répondons à la question : les voyages dans l’espace peuvent-ils être à l’origine de mutations chez l’espèce humaine ?