L’ère des nanosatellites prend son essor depuis l’ISS

Service de presse
Les cosmonautes russes Fiodor Iourtchikhine et Sergueï Riazanski ont entrepris une promenade spatiale pour lancer des nanosatellites, dont l’un imprimé en 3D par des étudiants de l'Université polytechnique de Tomsk et qui transmettra des messages en 11 langues vers la Terre.

La vidéo floue de deux cosmonautes russes travaillant à l'extérieur de la Station spatiale internationale a été diffusée en direct par la NASA le 17 août pendant six heures. Le commandant Fiodor Iourtchikhine et l'ingénieur de vol Sergueï Riazanski ont fait leur première promenade spatiale depuis près de six mois afin de déployer manuellement cinq nanosatellites depuis une échelle située à l'extérieur du sas.

Un satellite a été créé à l'aide de la technologie d'impression 3D par des étudiants de l'Université polytechnique de Tomsk pour célébrer son 120e anniversaire, ce qui permettra de tester l'effet de l'orbite terrestre basse sur les objets imprimés en 3D.

Le satellite sera en orbite pendant environ 18 mois, et transmettra des messages vocaux vers la Terre dans 11 langues différentes. Tout amateur de radio amateur peut recevoir le signal du satellite à la fréquence de 437,025 MHz.

Le deuxième satellite commémore le 160e anniversaire de la naissance du scientifique russe et pionnier de l'aviation Constantin Tsiolkovski.

Le troisième est un nanosatellite (le terme se réfère à un satellite artificiel ayant une masse nette comprise entre 1 et 10 kg). À l'avenir, la corporation spatiale russe envisage d'utiliser la plate-forme qui a été ainsi créée pour produire une série de nanosatellites.

Les satellites classiques sont coûteux à construire et à lancer, mais ces nanosatellites bouleversent l’avenir de la filière.

Le marché mondial des petits satellites dépasse d’ores et déjà 2 milliards de dollars, a déclaré Andreï Tiouline, directeur général de Russian Space Systems, la société qui a organisé le lancement. Et le volume du marché sera multiplié par quatre au cours de la première moitié de la prochaine décennie.

« Aujourd'hui, nous avons commencé une expérience importante, a déclaré Tiouline dans un communiqué. Son succès signifie que la Russie possède une nouvelle plate-forme professionnelle qui, au cours des prochaines années, nous permettra de réduire les coûts financiers, ainsi que le temps nécessaire pour développer de nouvelles technologies spatiales et de conduire la recherche ».

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