Iouri Abramotchkine, né en 1936, devint photographe par accident. À 21 ans, il fut employé comme ingénieur à Mosstroï, la Compagnie de construction de Moscou.
Yuri AbramochkinParfois, on lui demandait de photographier des croquis et des plans. En 1957, Mosstroï lui proposa d’enregistrer le processus de déménagement d’un bâtiment à Moscou. Dans la même année, il fut invité à photographier le Festival de la jeunesse et des étudiants, s’engageant ainsi sur la voie qui, rétrospectivement, lui semblait prédestinée. // Courte pause et nouvelles de l’école, 1965// Photo: Des femmes se lavent dans la rivière.
Yuri AbramochkinAuteur de nombreuses images des dirigeants du monde, Abramotchkine a toujours pensé qu’il était extrêmement important de prendre des images de la vie des gens ordinaires. Il fut l’un des premiers photojournalistes à inscrire les scènes spontanées dans le reportage photographique. // Photo : Pêcheurs, Astrakhan, 1965.
Yuri AbramochkinAu cours de sa carrière, qui s’étend sur plus de cinq décennies, l’œil vif d’Abramotchkine captura des centaines de personnes à travers l’objectif de sa caméra. Ce sont des images frappantes de leaders soviétiques, ainsi que de dizaines de dirigeants étrangers, dont quatre présidents américains, de Nixon à George H. W. Bush, Yasser Arafat, la reine Elizabeth II et Margaret Thatcher. // Photo : Fidel Castro, 1976.
Yuri Abramochkin« Les meilleures images des personnages publics sont toujours prises après les poses protocolaires formelles, quand ils commencent à se mouvoir naturellement », affirme Abramotchkine. //Photo : Iouri Gagarine à Sotchi, 1961.
Yuri AbramochkinIouri Abramotchkine est l’un des 15 photographes russes à figurer dans Contemporary Photographers, publié par St. James Press. Il a notamment reçu le prix Golden Eye de World Press Photo. //Photo : Naissance d’une ballerine, 1966.
Yuri AbramochkinAbramotchkine utilise différentes méthodes pour mettre son modèle à l’aise. Son principal outil est d’en apprendre le plus possible sur son sujet, il accorde une grande importance à la communication. // Photo: Iouri Abramotchkine passe devant les murs du Kremlin, Moscou.
Archive photo« Je pense que le « caméraman », ou un homme à la caméra, voit le monde à travers son viseur. Ce qu’il voit et ce qui traverse son cœur constituent sa vision du monde », indique Iouri Abramotchkine. // Photo: Joueur de bayan.
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