Ce Russe coud des églises orthodoxes durant son temps libre

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Samara (855 kilomètres au sud-est de Moscou) compte un certain nombre de temples : la cathédrale de l’Intercession, qui ressemble à une cathédrale de conte de fées, l’église ancienne Sainte-Sophie en briques rouges et la chapelle Saint-Alexis, de style russe. Par ailleurs, si vous vous promenez dans la vieille ville, vous verrez certainement la maison de Nikolaï Samokhine. Il est facilement reconnaissable : devant lui, sur une table, se trouvent des modèles de temples légers, presque aériens, que cet esprit créatif fabrique de ses propres mains à partir de carton et qu’il décore avec des matériaux divers et variés.

Le hobby inhabituel de Nikolaï est apparu il y a plus de dix ans. Pendant de nombreuses années, il avait travaillé comme assistant machiniste sur une locomotive diesel, puis était devenu opérateur de chaufferie. Pour ne pas s’ennuyer entre les inspections d’équipement, il a alors décidé de se souvenir des travaux d’aiguille simples qu’il avait appris à l’école et a commencé à fabriquer des temples, d’abord à coupole unique, puis plus complexes.

C’est ainsi que sont apparues progressivement des œuvres étonnantes, parmi lesquelles de modestes chapelles, la majestueuse cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé de Saint-Pétersbourg, l’église Sainte-Sophie de Samara et l’immense cathédrale en bois de la Transfiguration de Kiji, qui compte 22 coupoles. Le travail sur un temple ordinaire à dôme unique prend environ dix jours, tandis que pour une cathédrale aussi gigantesque que celle de Kiji, cela nécessite plusieurs mois.

La technique est assez simple, mais exige beaucoup de travail : du carton dense sert de base, puis il est recouvert de matériaux provenant de sacs brillants ; Samokhine fabrique en outre des croix à partir de fils de cuivre. Le maître manie habilement l’aiguille et le fil, reliant les différentes parties, construisant peu à peu des murs soignés et des dômes dorés.

L’artiste montre volontiers ses temples cousus à tous ceux qui s’arrêtent chez lui, et leur offre parfois même leur modèle préféré.

Dans cet autre article, découvrez une artiste de Saint-Pétersbourg brodant des icônes.

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