Le «champagne» doit-il forcément être français selon les Russes?

Pixabay

Russia Beyond désormais sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr

Peu après la récente discorde entre les viticulteurs français et les autorités russes, ces dernières ayant approuvé une loi réservant l’utilisation, sur le marché national, de l’appellation « champagne » aux producteurs de Russie, l’Institut panrusse d’étude de l’opinion publique a décidé, par le biais d’un sondage, d’en savoir plus sur l’attitude des Russes à l’égard de ce sujet et de cette boisson pétillante de manière plus générale.

Tout d’abord, il en ressort qu’en Russie aussi la consommation de ce breuvage alcoolisé s’avère très occasionnelle. Ainsi, 46% des personnes interrogées affirment en boire moins d’une fois par mois, tandis que 48% admettent ne jamais le faire. 4% seulement assurent en consommer une fois par mois et 1% – à deux ou trois reprises mensuellement. 91% des consommateurs précisent par ailleurs n’en porter une flute à leurs lèvres que lors d’événements particuliers.

Malgré cela, les répondants semblent posséder un avis tranché sur leurs préférences en matière de provenance de leur mousseux : 64% privilégient celui de production nationale, alors que 19% se tournent plutôt vers des marques étrangères. 9% se disent indifférents face à ce choix. À noter cependant une forte disparité entre les générations : alors que les 60 ans et plus penchent à 73% pour le vin pétillant russe et à 12% pour l’étranger, l’écart se réduit chez les 18-24 ans avec des taux respectifs de 46 et 31%.

Pour ce qui est de l’appellation « champagne » en elle-même, 52% des Russes considèrent qu’elle peut être accordée à tout mousseux, quelle que soit son origine (42% des 60 ans et plus, 72% des 18-24 ans), 33% qu’elle doit être réservée aux productions provenant de la région française du même nom (36% des 60 ans et plus, 15% des 18-24 ans), et 15% se révèlent indécis.

Cette enquête a été menée le 31 juillet auprès de 1 600 citoyens majeurs.

Dans cet autre article, nous revenions plus en détail sur la discorde entre la Russie et les producteurs français de champagne.

Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.

À ne pas manquer

Ce site utilise des cookies. Cliquez ici pour en savoir plus.

Accepter les cookies