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La marque sportive ZASPORT, dont le nom se traduit du russe comme « Pour le sport », a annoncé le début de son partenariat avec Nadejda Joukova, cette infirmière de la ville russe de Toula dont une photo avait fait le tour de la Toile en mai. Des clichés montrant Nadia portant des vêtements de la marque ont été partagés sur ses plateformes.
C’est sur le site de ZASPORT qu’est en outre parue la première interview de la jeune femme qui, suite au scandale créé par sa photo, a évité la presse. Elle avoue que son objectif principal est d’entrer à la faculté de médecine, projet prévu pour cet été. Nadia reconnaît toutefois qu’elle n’a toujours pas décidé si c’est la pédiatrie ou l’anesthésie et la réanimation qui l’attiraient le plus.
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Pour rappel, le cliché qui a fait le buzz montrait cette jeune femme affectée au service d'infectiologie d’un hôpital ne porter que des sous-vêtements sous la blouse de protection nécessaire pour le personnel soignant en cette période de pandémie. Comme l’expliquera plus tard l’héroïne de la photo, d’un côté elle ne savait pas que la blouse serait si transparente et de l’autre elle avait trop chaud en combinaison de protection. Si la photo a irrité certains – il a été même annoncé que l’infirmière avait fait objet de sanctions disciplinaires –, d’autres, notamment le médecin en chef de l’établissement et le gouverneur de la région, lui ont manifesté leur soutien. En outre, un flash-mob a été lancé par solidarité envers Nadia.
En parlant à ZASPORT de son travail en période de pandémie, la jeune femme explique que sa période de garde dure 24h. Elle commence vers 7h30-8h00 et Nadia et ses collègues passent 4h à contrôler l’état des patients, à leur faire des injections, à donner des médicaments. Ensuite, elle retourne en zone saine, où pendant 4h elle s’occupe de la paperasse avant de se retrouver à nouveau dans la zone accueillant les malades.
Interrogée sur son partenariat avec la marque, elle explique qu’elle l’a intéressée par son programme d’activités sociales, notamment par son soutien au personnel soignant et aux vétérans du sport. « Ce genre de coopération m’intéresse et je vais conjuguer ce travail avec ma profession principale. L’essentiel pour moi est de devenir un bon médecin et d’aider les gens », conclut-elle.
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