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L'ail, amoureusement cultivé dans des conditions artisanales, a été personnellement ensorcelé par un sorcier de campagne. Bien que cet ingrédient soit « une forte amulette slave contre les esprits impurs », il peut, selon le vendeur, être aussi porté par les musulmans. L'ail a son propre mode d'emploi : la gousse non nettoyée doit être perforée sept fois avec une aiguille épaisse, puis être portée sur soi partout. L'ensemble comprend un étui à ail « innovant », qui rappelle étrangement un œuf de Kinder Surprise. Le prix est démocratique – 300 roubles (4,30 euros) par tête.
« La propreté est une garantie de santé », juge l'auteur de cette annonce pour la vente de serpillières, outils ainsi indispensables pour lutter contre la nouvelle infection. Le manche n'est par contre pas inclus. Pour une protection complète contre le coronavirus, le vendeur recommande de changer plus souvent les serpillères de son foyer. Le prix de chacune d’entre elles est ici de 500 roubles (7,20 euros).
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La vue inquiétante de cette veilleuse devrait effrayer non seulement les passants, mais aussi les maladies dangereuses, dont le coronavirus, affirme le vendeur. Elle a été fabriquée à partir de matériaux économiques : des barres d'armature, du grillage et des fils barbelés. D'où le faible prix de cet objet d’un goût indiscutable, 990 roubles (14,20 euros).
La sorcière Agafia de Briansk a créé et ensorcelé de ses propres mains ce grigri. Selon Evgueni, l'auteur de l'annonce, la fleur aide à lutter contre le mauvais œil et les virus. Une fonctionnalité aussi large a un prix correspondant : 50 000 roubles (719,40 euros). Une chose cependant, l'amulette ne fonctionne qu'en Russie.
« Jeune fille, ce sont nos propres tomates, elles nous aident contre tout, aucun coronavirus ne nous fait peur », assure la vendeuse.
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L'auteur n'a toutefois pas de certificat ou de licence prouvant que les tomates peuvent guérir la maladie. Le premier jour de la publication de l'annonce, la vendeuse, selon ses propres dires (elle a refusé de dévoiler son nom, et au moment de la publication de ce texte l’annonce n’était déjà plus en ligne), a reçu plusieurs appels, mais personne n'a osé acheter ses tomates à cause du prix de 600 000 roubles (8 632,80 euros). Peut-être cela en vallait-il vraiment la peine ?
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