Si durant les sept premiers mois de l'année en cours le taux de mortalité a baissé dans 23 régions du pays, les résultats sont moins optimistes pour 55 autres, écrit le journal russe Izvestia, se référant à des données du Front populaire panrusse (ONF). En moyenne pour le pays il constitue 12,9 cas pour 1 000 habitants, d’après les statistiques de Rosstat, et déjà vers 2024 les autorités envisagent d’amener ce taux à 10,9.
Pour certaines régions - comme celles de Pskov ou de Tver, où ce taux constitue respectivement 18 et 17,7 cas pour 1 000 habitants - il faudra une véritable percée pour y parvenir, tandis que dans une série d’autres cet indice est d’ores et déjà inférieur à celui souhaité.
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C’est le cas de l’Ingouchie. Cette république du Caucase russe arrive en tête avec 2,8 cas pour 1 000 habitants. Elle est suivie de la Tchétchénie (4,5) et du district autonome de Iamalo-Nénétsie, dans le Grand Nord russe (4,8). La République du Daghestan et le district autonome des Khantys-Mansis (Sibérie orientale) clôturent le peloton de tête (5,1 et 6,4 cas pour 1 000 respectivement).
Comme l’indique le journal, dans les républiques du Caucase russe, les habitants sont plus nombreux à opter pour un mode de vie sain. En outre, la qualité des soins médicaux joue bien évidemment son rôle.
Ainsi, l’Ingouchie, ce leader du classement où la mortalité a d’ailleurs baissé de 6,7% sur les sept premiers mois de l’année en cours, a entamé une modernisation du secteur de la santé il y a huit ans, précise le quotidien.
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