Différentes vidéos ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux après qu’une boule de feu a survolé la ville d’Ekaterinbourg (1 417 kilomètres à l’est de Moscou), dans l’Oural, dans la nuit du 2 au 3 mars 2018. Son passage ne s’est toutefois pas limité à cette seule ville, mais a été remarqué par l’ensemble du Sud de la chaîne de montagnes.
L’éclat bleuté du corps céleste témoigne du fait qu’il volait à une vitesse importante, a précisé au site d’information U24.ru Vladilen Sanakoïev, ingénieur de l’observatoire scientifique de l’Université fédérale de l’Oural.
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Selon lui, la lueur de ce météore était d’au moins 10 fois celle d’une pleine lune, ce qui permet d’affirmer qu’il s’agissait d’un superbolide, tout comme celui qui avait été aperçu au matin du 15 février 2013 à Tcheliabinsk (1494 kilomètres au sud-est de Moscou), également dans l’Oural.
En effet, ce spécialiste explique que lorsqu’un corps céleste apparaît plus brillant que Vénus il est qualifié de « bolide », mais lorsque son éclat est semblable à celui d’une pleine lune, voire plus, il est alors rangé dans la catégorie des « superbolides ».
« Un tel phénomène dans un même lieu ne se produit qu’une fois en quelques années, c’est assez rare », conclut Sanakoïev, avant d’ajouter qu’environ 5 occurrences par an seulement sont enregistrées dans le monde. Or, dans les vidéos mises en ligne dans l’Oural hier il est possible de discerner deux ou trois corps de ce type, ce qui accentue le caractère exceptionnel de cet événement.
Connaissez-vous le météore de Toungouska, qui a frappé la Russie en 1908 ? Il s’agit vraisemblablement du plus gros corps céleste s’étant écrasé sur Terre et Russia Beyond revient sur ses mystères dans cet article.
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