Comprendre la mystérieuse âme russe au travers de dix citations d’étrangers célèbres

Durant des siècles, les étrangers ont lutté pour comprendre les individus vivant en terres russes. La taille démesurée du pays et la diversité de ses peuples ont entrainé l’essor d’un caractère des plus difficiles à saisir. De plus, les Russes aimant définir leurs propres règles du jeu, les Occidentaux les perçoivent souvent comme capables d’actes et de comportements semblant irrationnels et illogiques.

1. Charles de Gaulle, président français (1890-1970)

« Le peuple russe ne sera jamais heureux tant qu'il saura que, quelque part dans le monde, on commet des inégalités ».

2. Winston Churchill, premier ministre britannique (1874-1965)

« Je ne peux vous prédire l’action de la Russie. La Russie est un rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme : mais peut-être y a-t-il une clef. Cette clef est l’intérêt national russe ».

(Discours lors d’un programme radio, en octobre 1939)

3. Mark Twain, écrivain américain (1835-1910)

« L’Amérique doit beaucoup à la Russie et est endettée auprès d’elle de bien des manières ; et principalement pour son indéfectible amitié en temps de grande nécessité. Nous prions avec confiance que l’Amérique démontrera une même amitié le moment venu ; qu’elle est, et qu’elle sera reconnaissante pour cela envers la Russie et son Souverain, nous savons pertinemment que l’Amérique perdra cette amitié par tout acte prémédité et injuste, ce serait une trahison ».

(Extrait d’une lettre de Twain à l’empereur Alexandre II)

4. Bernard Shaw, écrivain britannique (1856-1950)

« Je quitte le pays de l’espoir, et retourne dans les terres du désespoir. […] C’est une torture de revenir au capitalisme. Quand vous avez vu le bolchévisme sur place, il ne peut y avoir aucun doute que le capitalisme est condamné ».

(Annonce faite lors d’un dîner d’adieu à Moscou)

5. Otto von Bismarck, chancelier impérial allemand (1815-1898)

« Même la fin la plus favorable d’une guerre ne se fera jamais avec la destruction du principal centre de pouvoir en Russie, qui se base sur des millions de Russes de confession grecque [orthodoxe]. Même si séparés par un traité, ils se réuniraient aussi vite que des gouttes de mercure éclaboussées ».

6. Theodore Roosevelt, président américain (1858-1919)

« Je prévois un grand futur à la Russie. Néanmoins, elle aura à endurer des épreuves notables et peut-être même à faire face à de sévères tribulations, mais cela passera et alors la Russie s’élèvera et deviendra le bastion de l’Europe, peut-être l’empire le plus puissant du monde ».

7. Bernard Montgomery, maréchal britannique (1887-1976)

« La règle 1 sur la page 1 du livre de la guerre est : +Ne pas marcher sur Moscou+. Diverses personnes ont essayé, Napoléon et Hitler, et ce n’est pas bon ».

(Déclaration lors d’un discours à la Chambre des Lords, le 30 mai 1962)

8. Friedrich Nietzsche, philosophe allemand (1844-1900)

« Si un souhait [de préserver les traditions, l’autorité, la responsabilité pour les siècles passés, et la solidarité des générations passées et futures] est aperçu en surface, alors se dresse quelque chose de similaire à l’Empire romain, ou la Russie, le seul pays ayant aujourd’hui un avenir ».

9. Charles Bohlen, ambassadeur américain en URSS (1904-1974)

« Dans deux cas nous pouvons définitivement dire que vous avez affaire à un menteur : si un homme dit qu’il peut boire du champagne toute la nuit sans être saoul, et s’il dit qu’il comprend les Russes ».

10. Jascha Heifetz, violoniste américain originaire de Russie (1901-1987)

« Un Russe est anarchiste, deux Russes sont un jeu d’échecs, trois Russes sont une révolution, et quatre Russes sont le Quatuor de Budapest ».

Dans cet autre article, découvrez dix autres citations d’illustres écrivains au sujet de l’insondable âme russe.

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