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L’écrivain allait alors sur ses quarante-quatre ans. Dans sa jeunesse, il avait été plusieurs années dans l’armée et l’avait quittée avec le grade de lieutenant. En temps de mobilisation générale, il se devait de reprendre du service.
En 1914, Alexandre Kouprine était déjà un écrivain reconnu et aurait pu faire jouer ses relations pour ne pas être rappelé sous les drapeaux. Il n’en fit rien.
Il fut assigné au commandement d’une compagnie du 323e régiment d’infanterie (пешаядружина) de Novgorod stationnée à Helsingfors (Helsinki). Les soldats de ce type de régiment avaient essentiellement pour tâches de garder des sites à l’arrière du front, de creuser des tranchées et d’ériger des ouvrages de défense.
« Je n’eus pas à me rendre sur le front. Soit l’occasion ne se présentait pas, soit il n’y avait pas d’automobile de libre. Je finis par penser qu’y aller par pure curiosité, dans le confort d’une voiture et en toute sécurité... cela aurait été pour le moins déplacé. Tout comme il l’est d’observer la souffrance, la mort ou la naissance pour la décrire au mieux », écrivit Alexandre Kouprine.
Au printemps 1915, il fut démobilisé pour raison de santé.
Dans cette autre publication, nous parlons de l’aviateur français d’origine polynésienne qui a sauvé des avions russes
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