Comment les Canadiens et les Britanniques ont sauvé des milliers de Soviétiques en Arctique

En bref
BORIS EGOROV
Lorsque la Seconde Guerre mondiale a éclaté, près de 2 000 ouvriers mineurs accompagnés de leurs familles habitaient l’archipel norvégien de Svalbard. Ici, ils étaient engagés dans l’extraction du charbon, et ce, même après l’occupation de la Norvège par les Allemands en 1940.

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L’attaque lancée par les nazis contre l’URSS en juin 1941 a radicalement changé la situation : les sous-marins allemands pouvaient à tout moment couper l’archipel de la « grande terre », vouant les miniers à la mort par famine pendant le long hiver arctique.

L’opération de sauvetage a été confiée à la Royal Navy. Le corps expéditionnaire était constitué de 500 soldats canadiens, d’une centaine de Britanniques et de quelques dizaines de Norvégiens.

Le 25 août 1941, l’opération Gant a commencé : les alliés ont débarqué près de la localité de Barentsburg pour évacuer les mineurs et leurs familles vers la ville russe d’Arkhangelsk. Et déjà le 29 août ils ont foulé le sol soviétique.

Dans un même temps, les soldats ont détruit tout ce qui pouvait servir les intérêts des nazis : les chemins de fer, les centrales électriques et les stations météorologiques. Barentsburg a été brûlée.

Vers le 4 septembre, ils ont quitté l’île, et ce, au bon moment : les Allemands n’ont pas tardé à y faire apparition. Les stations météorologiques ayant été mises hors service, ils ont cessé de recevoir les informations sur les conditions climatiques, ce qui a compliqué les opérations de leur flotte.

Ce n’est qu’après la guerre que l’URSS est retournée sur l’archipel. L’infrastructure n’a pas tardé à être reconstruite et reste d’ailleurs opérationnelle jusqu’à nos jours.

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