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Les plus célèbres d’entre eux étaient le chef d’état-major adjoint du front du Nord-Ouest, le général de brigade Fiodor Troukhine, le chef d’état-major de la 19e armée, le général de brigade Vassili Malychkine, et le commandant de la 20e armée, le lieutenant-général Andreï Vlassov.
Vlassov est devenu une figure clé du mouvement collaborationniste russe. Et pourtant, il était auparavant considéré comme l’un des chefs militaires les plus talentueux et les plus prometteurs de l’Armée rouge, après s’être notamment illustré lors de la bataille de Moscou.
Au début, les Allemands n’utilisaient les généraux collaborateurs qu’à des fins de propagande dans les territoires occupés et dans les camps de prisonniers de guerre soviétiques. L’Armée de libération russe, créée par les nazis en 1942, n’existait en réalité que sur le papier.
Mais plus la situation se dégradait sur le front pour la Wehrmacht, plus ces traîtres ont pris de l’importance. À l’automne 1944, ils ont occupé des postes clés au sein du Comité pour la libération des peuples de Russie, auquel les Allemands avaient promis de soumettre toutes les formations militaires russophones qui collaboraient avec eux.
Cependant, cette armée de la « Nouvelle Russie sans bolcheviks » n’est jamais devenue une force sérieuse. Après la guerre, presque tous les généraux qui avaient trahi ont été arrêtés, reconnus coupables de trahison et exécutés.
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