Suivez Russia Beyond sur Telegram ! Pour recevoir nos articles directement sur votre appareil mobile, abonnez-vous gratuitement sur https://t.me/russiabeyond_fr
De nombreuses personnes nées à l’époque soviétique se souviennent comment l’on enlevait de grands chiffres bleus des croûtes de fromage. Ils étaient fabriqués en plastique alimentaire, à base de caséine, une protéine du lait.
Selon la façon dont le fromage était coupé, certains obtenaient un chiffre, d’autres deux. Les enfants les collectionnaient, jouaient avec, les utilisaient pour des travaux manuels. Mais à quoi servaient-ils vraiment ?
Lorsqu’une meule de fromage était produite, le fabricant inscrivait des numéros sur le dessus pour indiquer le numéro de lot et la date de fabrication. En d’autres termes, il s’agissait d’un simple étiquetage. C’était nécessaire pour un certain vieillissement, par exemple, certains fromages devaient mûrir pendant 30 jours, et s’ils reposaient plus ou moins longtemps, l’on comprenait immédiatement qui en était le fautif et quand il s’était trompé.
Et lorsque le fromage était tranché pour la vente, les clients pouvaient ne recevoir que quelques chiffres d’un marquage plus long.
Les chiffres de caséine sont rarement utilisés aujourd’hui, et le sont surtout par nostalgie. Les producteurs modernes marquent plus souvent non pas le fromage, mais l’étagère sur laquelle il repose, ou appliquent de l’encre alimentaire lavable sur la meule, ou encore utilisent des autocollants avec la date.
Dans cet autre article, découvrez pourquoi le chewing-gum était banni en URSS.
Dans le cadre d'une utilisation des contenus de Russia Beyond, la mention des sources est obligatoire.
Abonnez-vous
gratuitement à notre newsletter!
Recevez le meilleur de nos publications directement dans votre messagerie.