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À la tête du cercle technique au Palais de la jeunesse d’Oukhta (République des Komis, en Oural du Nord), il a d’abord créé un véhicule tout terrain à six roues, puis s’est consacré au travail sur son propre véhicule sportif.
Au lieu des portes latérales ordinaires, s’ouvrant sur les côtés, il a imaginé une construction, comprenant l’emplacement des portières, mais aussi le pare-brise et une partie du toit, s’ouvrant vers le haut par entraînement hydraulique.
Les rétroviseurs, il les a remplacés par un périscope, tandis que les phares se sont vus déplacés vers le centre, sur une unité rétractable distincte. L’inventeur a même réalisé les jantes lui-même, les insérant dans un pneu à profil bas. Grâce à sa carrosserie légère profilée, même avec un moteur de 62 chevaux, sa Pangolina pouvait développer une vitesse allant jusqu’à 180 km/h.
Un an plus tard, le véhicule inhabituel est arrivé à Moscou (mais il y a été transporté par train – une voiture avec une telle garde au sol n’aurait pas pu faire un si long trajet sur des routes délabrées). Qui plus est, en 1985 elle a participé à l’Exposition internationale de Plovdiv, en Bulgarie.
Koulyguine s’est vu proposer un poste dans une usine automobile, mais les choses ne sont pas allées au-delà du prototype. Après la chute de l’URSS, il est parti aux États-Unis, où il a créé une société en charge de la vente de kit cars – panneaux de carrosserie servant à transformer une automobile de série en celle d’auteur. Le nouveau modèle a reçu le nom de Plazma.
En 2004, sa vie s’est achevée – la moto de l’inventeur a été heurtée par un véhicule.
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