Les surprenants tatouages faciaux des femmes aïnoues

Photographie d'archives

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À cheval entre Russie et Japon, le peuple des Aïnous est apparu bien avant que ces deux pays ne soient formés, puisque ses origines remontent à près de 13 000 ans. Au meilleur de leur expansion, ils occupaient le sud du Kamtchatka et de Sakhaline, la vallée de l’Amour, les îles Kouriles et le nord de l’archipel nippon.

Or, l’une de leurs plus étonnantes traditions consistait, pour les femmes, à se faire tatouer le visage et les avant-bras. Pour ce faire, à l’aide d’un couteau cérémoniel, l’on effectuait de fines incisions dans la peau, qui étaient ensuite enduites de charbon, laissant ainsi une teinte sombre après cicatrisation.

C’est vers l’âge de sept ans que les fillettes recevaient leur premier tatouage : un simple pointillé autour des lèvres. D’autres lignes pointillées venaient ensuite s’ajouter autour, puis, le jour du mariage, l’on reliait les points pour former un sourire qui pourrait rappeler celui du Joker. D’autres motifs ornaient leurs joues ou paupières afin d’indiquer, notamment, leur nombre d’enfants.

De cette manière, en analysant simplement l’apparence d’une femme aïnoue, il était possible de connaître sa situation familiale.

La dernière des Aïnoues tatouées

La dernière représentante de ce peuple à avoir porté ces tatouages traditionnels est décédée en 1998. Toutefois, lors de cérémonies et festivals, certaines Aïnoues réalisent désormais des tatouages temporaires afin de rendre hommage à cette tradition ancestrale.

Dans cet autre article, apprenez-en plus sur les Aïnous, peuple mystérieux dont l’existence est niée.

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