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Et dire, c’est faire : elle est elle-même devenue un exemple de personne cultivée : elle lisait beaucoup, correspondait avec Voltaire et d’autres grands noms des Lumières, fondait des établissements éducatifs et... écrivait des pièces de théâtre.
Parmi ses œuvres, figurent des opéras, des drames et des comédies – plusieurs dizaines en tout. Dans ses pièces, elle tournait en ridicule les préjugés et les vices de la société russe. Elles étaient ensuite mises en scène dans le théâtre de l’Ermitage, et non sans son contrôle : la souveraine assistait en personne aux répétitions.
L’une de ses comédies portait sur la visite en Russie du comte Cagliostro, célèbre aventuriste italien, que l’on prenait souvent pour un mage et alchimiste. Lors de cette visite, il s’est lié d’amitié avec le prince Grigori Potemkine, favori de l’impératrice, et l’on dit qu’il aurait proposé à ce dernier de multiplier par trois ses réserves d’or, à condition qu’il en garde lui-même un tiers. L’on ignore ce qu’il a fait, mais l’on assure que la fortune de Potemkine aurait bel et bien triplé.
Il a réussi plusieurs affaires en Russie, avant que l’on ne démasque ses duperies : Cagliostro prétendait avoir ressuscité un bébé, fils du comte Gagarine, mais l’entourage a soupçonné que l’enfant avait été substitué par un autre. L’Italien a donc fui à la hâte la Russie. Indignée par cette histoire, l’impératrice a rédigé une comédie sur cet escroc.
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