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Les établissements en question étaient généralement situés dans de grands appartements, des chambres d’hôtel ou des datchas dans de grandes villes soviétiques comme Moscou et Leningrad, mais aussi dans des cités de villégiature comme Sotchi ou en Crimée. On ne pouvait y mettre le pied sans recommandation. Généralement, ces établissements étaient destinés à divers jeux d’argent. Des salles étaient réservées à la roulette, au bridge, à la canasta, au backgammon et, bien sûr, une salle entière était consacrée au poker.
Il existe des récits contradictoires quant à la probité des jeux dans les katrans soviétiques. Des récits suggèrent que certains jeux étaient loin d’être « honnêtes » compte tenu de la présence de joueurs professionnels – connus sous le nom de « kidaly » (le terme se traduit grosso modo par escrocs) – qui manipulaient tels des virtuoses les jeux de cartes pour plumer les visiteurs occasionnels, riches mais naïfs.
Les agents du KGB présentaient un autre défi. En général, les services secrets ne cherchaient pas tant à éliminer les katrans qu’à collecter des informations inestimables sur leur clientèle. Ces informations pouvaient être soutirées aux initiés et aux propriétaires des casinos illégaux.
Dans cet autre article, découvrez comment ont faisait la bringue dans le Moscou des années 1990
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