Comment un art martial soviétique est né sur la base du ju-jitsu

Russia Beyond (Photos : Y. Evsioukov/Sputnik; Domaine public)
En URSS, le ju-jitsu japonais a été transformé et un art martial mortel, le sambo, acronyme de « samozachtchita bez oroujia » qui se traduit du russe comme « autodéfense sans armes ». Il a été développé indépendamment par deux hommes qui ne se connaissaient pas – Vassili Ochtchepkov et Viktor Spiridonov.

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Le premier a étudié le judo à Kōdōkan, dojo fondé par Jigorō Kanō, le créateur de cet art martial, devenant l’un des meilleurs judokas non japonais dans le monde. De son côté, Spiridonov était un vétéran de la Grande Guerre qui a développé son propre art martial sur la base du ju-jitsu.

Similaires, mais concurrents, leurs styles de combat finiront par fusionner pour devenir le sambo. L’on pense cependant que leurs deux versions de cet art martial différaient. Le système de Spiridonov visait à apprendre aux disciples à infliger un maximum de blessures à l’ennemi pour le neutraliser instantanément. Les antécédents militaires de Spiridonov expliquent l’apparente cruauté de la méthode.

Peu à peu, le sambo s’est officiellement scindé en une version de combat et une version sportive. 

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