Service à la russe: femme-bouillotte et chat pour une heure

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Global Look Press
Deux idées de business inattendues tout droit venues des profondeurs de l'internet russe.

Les hommes d'affaires russes démontrent une fois de plus que l'on peut gagner sa vie grâce aux idées les plus étranges. Au cours de l'année dernière, de nouveaux services ayant de quoi surprendre leurs clients sont apparus en Russie.

La femme-bouillotte

Crédit : Photo de presseCrédit : Photo de presse

Victoria Iv a 21 ans et habite à Moscou. Lorsque les soirées se font fraîches, elle propose, pour la modique somme de 4900 roubles (79€), de venir réchauffer le lit de toute personne le désirant. La majeure partie de ses clients sont des businessmen.

« J'arrive chez le client, je prends une douche, enfile mon pyjama et m'allonge dans le lit pour 15–20 minutes. Je peux également discuter avec le client, s'il le souhaite. Pendant ce temps, le lit se réchauffe, et ensuite je m'en vais », raconte Victoria au sujet de son projet.

Ceci dit, il n'est pas question de services intimes, souligne-t-elle. Lors de ses visites, elle est par ailleurs accompagnée d'un garde, et en cas de menace, elle peut l'appeler à l'aide de l'application « Bouton d'urgence ». Une telle situation ne s'est pour le moment jamais présentée, elle a de la chance avec ses clients, assure t-elle.

En un mois, ce projet peut rapporter jusqu'à 350 000 roubles (5667€), ajoute la jeune femme. Ce service a été lancé le 25 janvier, or, d'après ses dires, la demande ne s'essouffle pas, et ce, malgré l'arrivée du printemps.

Victoria n'accorde aucune importance aux critiques. Le fait que le projet ait eu une si grande résonance signifie qu'elle est sur le bon chemin, considère-t-elle. Elle se voit d'ailleurs comme une sorte de coach.

« Les gens passent un tiers de leur vie dans leur lit, et celui-ci a un impact des plus importants sur l'énergétisme. Je n'ai suivi aucune formation en médecine ou en psychologie, mais un fait reste un fait : après avoir parlé avec moi, les gens se sentent mieux », affirme, convaincue, la jeune entrepreneuse.

Un chat pour une heure

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Les habitants de la ville russe de Kirov (Volga) ont à présent la possibilité de louer un chat. « Avant d'adopter un chat, beaucoup de gens hésitent longuement ; l'odeur, les poils sur le sol, la responsabilité, tout cela les effraie », confie Vassili, créateur du service, à l'agence de presse Interfax.

Il est persuadé que son offre aidera les gens à prendre la bonne décision et à éviter la dépression. Parmi ses clients, on retrouve souvent des gens souhaitant découvrir l'expérience que constitue avoir un chat à la maison, pour décider s'ils doivent en adopter un ou non.

Actuellement, trois chats sont à la disposition des clients. Tous, d'après l'auteur du projet, vont aisément au contact des humains, bien que, lors de l'une des visites, un chat ait accidentellement griffé un enfant.

Pour que les animaux ne se lassent pas de voir des inconnus, leur « journée de travail » ne dure pas plus de trois heures, ajoute Vassili. Le prix du service est débattu personnellement avec chaque client et est généralement compris entre 300 et 600 roubles par heure (entre 5 et 10€).

Sur le long terme, Vassili a pour objectif de se mettre à son compte et d'engager de nouveaux collaborateurs à fourrure.

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