Quand les tsars et les membres de leur famille peignaient

Russia Beyond (Domaine public)
De nombreux membres de la famille impériale étaient passionnés de dessin. Certains d'entre eux sont même devenus peintres professionnels et ont consacré leur vie à l’art.

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Empereur Nicolas Ier

Portrait de l'empereur Nicolas Ier, 1852, Franz Krüger

L'empereur Nicolas Ier, comme c'était la coutume dans la famille tsariste, a commencé à dessiner dès sa plus tendre enfance. L'un de ses professeurs était le célèbre artiste russe Ivan Akimov. L'écrivain français Paul Lacroix, qui a travaillé sur la biographie du monarque, a parlé de ses capacités créatives de la manière suivante : « Il avait un talent pour les caricatures et capturait de la manière la plus réussie les côtés amusants des visages qu'il voulait mettre dans un dessin satirique »*

À la taverne
Au bal
Révolte des décembristes
Sous-officier du bataillon de sapeurs de la Leibgarde

Empereur Alexandre III

Alexandre III, avant 1896, Félix Nadar

Le petit-fils de Nicolas Ier, l'empereur Alexandre III, a eu comme professeurs des personnalités aussi importantes dans le monde de l'art que le professeur de l'Académie impériale des arts Nikolaï Tikhobrazov et l'académicien Alexeï Bogolioubov. Ce dernier, un peintre de paysages maritimes, a inculqué à l'autocrate l’amour des marines, qui sont devenues prépondérantes dans l'œuvre d'Alexandre.

Marine (1856)
Vue sur la baie et la ville
Maison au bord de la mer (1859)

>>> En images: Nicolas II à travers les yeux d'artistes russes et étrangers

Impératrice Maria Feodorovna

Maria Feodorovna, 1892, Sergueï Levitski

La plupart des membres de la famille impériale, lorsqu'ils ont grandi, ont délaissé leur passion pour le dessin. Mais pas l'épouse d'Alexandre III, Maria Feodorovna, née princesse danoise Dagmar. Elle peignait beaucoup et avec plaisir, ne se limitant pas à de petits croquis et créant de grandes toiles. Comme l'a noté Bogolioubov, l'impératrice a hérité son amour pour l'art et la peinture de sa mère, la reine danoise Louise de Hesse-Cassel.

Vieil arbre, années 1860
Portrait de sa fille Olga (1883)
Portrait du cocher Grigori (1870)
Avare (1890)
Nature morte (1868)

Grande-duchesse Olga Alexandrovna

Grande-duchesse Olga Alexandrovna, vers 1910-1914

Aucun membre de la famille impériale n'a obtenu un tel succès dans le domaine de la peinture que la plus jeune fille de l'empereur Alexandre III et de Maria Feodorovna, sœur de Nicolas II, la grande-duchesse Olga Alexandrovna. Un certain nombre d'enseignants l'ont aidée à développer son talent naturel d'artiste : l'académicien Konstantin Kryjitski, l’itinérant Vladimir Makovski, les paysagistes Stanislav Joukovski et Sergueï Vinogradov.

Olga Alexandrovna n'a pas abandonné la peinture, même après avoir été forcée d'émigrer de Russie pendant la guerre civile. De plus, en vendant ses œuvres, elle a pu subvenir financièrement aux besoins de sa famille et réaliser des œuvres caritatives. Parmi les acheteurs figuraient des représentants des maisons royales de Grande-Bretagne et de Norvège, ainsi que Winston Churchill. Au total, durant toute sa vie, la grande-duchesse a peint environ deux mille tableaux.

Nikolaï Koulikovski avec son fils Tikhon (1917)
Oiseaux dans un jardin, années 1920
Portrait de son fils aîné Tikhon dans une calèche (1917)
Samovar
La petite-fille de la princesse Olga, Xenia, prend son petit-déjeuner
Monastère des grottes de Pskov

Empereur Nicolas II

Nicolas II

Dans sa jeunesse, le dernier empereur russe, Nicolas II, a lui aussi parfois pris le pinceau. Mais il a abandonné le dessin assez tôt, pour se livrer de tout son cœur à une nouvelle passion : le tennis.

Paysage de montagne (1886)

Dans cette autre publication, découvrez les quinze autoportraits les plus célèbres des peintres russes.

* Les propos ont été retraduits du russe

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