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Les batogui étaient des bâtons ou des tiges épaisses utilisés pour battre ceux qui étaient coupables de quelque chose. Dans le Sobornoïé oulojenié (code de lois médiéval russe) de 1649, il existe toute une liste de délits pour lesquels les coups de bâtons étaient prescrits comme châtiment. Par exemple, se présenter à la cour avec des armes, demander au tsar de pouvoir contourner les ordres, fuir le service, calomnier, et même le fait de ne pas avoir réussi à attraper un voleur. C’est donc ainsi qu’est apparue l’expression « бить батогами » (bit’ batogami, battre aux batogui), signifiant « punir », « châtier ».
Les coupables n’étaient pas seulement blessés, mais aussi humiliés. Les bourreaux s’asseyaient sur leurs jambes et leur tête et les frappaient sur le dos jusqu’à ce que l’ordre d’arrêter la punition retentisse ou que les batogui se brisent. En même temps, les accusés devaient crier « Coupable ! » (виноват, vinavat) et se prosterner aux pieds de leurs bourreaux.
Une illustrations du manuscrit Relations sur la Moscovie du duc Ducado de Liria y Jérica, 1731
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